Beaudry a laissé sa profession d’ingénieur pour manier des matériaux comme la cire d’abeille, la gomme damar, la craie, la colle de peau de lapin, le carborundum, exigés par ses techniques de prédilection : encaustique, tempera, pastel et aquarelle.
Dans un enchaînement de hasards, au cours de la réalisation de ses portraits, paysages et natures mortes, il plongeait dans la pensée de Picasso, découvrit qu’il était résolument opposé à l’abstraction et, par la suite, il la confrontait avec la pensée d’un de ses contemporains, un brillant défenseur de l’abstraction prisé par l’avant-garde: l’historien de l’art allemand Wilhelm Worringer. Ces pensées antinomiques devaient s’installer au cœur de sa démarche artistique, lui faire découvrir vingt ans plus tard l'auteur Aloïs Riegl et relancer sa recherche.
Cette démarche peut être consultée en cliquant ici.